Je l’avoue, lorsque j’ai choisi The Glass Castle sur les tablettes d’un Barnes & Nobles au fin fond des plaines américaines, j’étais motivée par une envie de découvrir l’œuvre littéraire avant d’aller voir le film. Et oui, mon premier contact avec The Glass Castle a été par le biais d’une bande annonce…Une bande annonce que je suis très contente d’avoir vu, car The Glass Castle est l’une de ces lectures qui nous emporte dans un autre univers, nous fait vivre une myriade d’émotions.
Bien que The Glass Castle constitue le troisième roman de la journaliste Jeannette Walls, il n’est en rien similaire aux deux premiers. En effet, The Glass Castle n’est pas une fiction, mais bien le récit de l’enfance hors normes de l’auteure, du désert de la Californie aux montagnes de la Virginie, des rues de Phoenix à celles de New York. Walls offre aux lecteurs une histoire de résilience, de difficultés financières, mais également d’imagination et d’amour. Écrit chronologiquement, le récit de Walls commence avec son premier souvenir : celui d’être en feu. Et nous emporte jusqu’à ses plus récents, un repas de Thanksgiving, dans sa demeure de la Virginie occidentale. Entre les deux : un voyage qui nous mène de la côté Ouest à la côte Est, du désert aux vibrantes rues new-yorkaises. À travers ce voyage, on rencontre le père de Walls, un éternel rêveur avec un penchant pour la bouteille, sa mère, une artiste qui a de la difficulté à concilier ses rêves de liberté et les besoins de ses enfants, et les enfants Walls, qui tentent de naviguer à travers les difficultés tout en capturant le meilleur de ce que leurs parents non-conventionnels peuvent leur apporter. Une histoire toute en douceur, mais riche en émotions, qui nous démontre que parfois, même à travers les épreuves les plus difficiles, l’amour familial reste relativement intact, tel un phare face aux vents marins.
The Glass Castle se démarque d’autres livres autobiographiques de par la capacité de l’auteure à rendre l’histoire comme si c’était celle de quelqu’un d’autre. Plutôt que de sentir le caractère autobiographique à la lecture, on a l’impression de lire une œuvre de fiction et puis un regard sur la couverture et on se rappelle que tout cela s’est réellement déroulé…et s’en suit parfois un sentiment d’impuissance face à tout ce que ces enfants ont vécu. Toutefois, l’auteure a été capable de transmettre son optimisme face à la vie et l’amour profond qui uni sa famille à travers chacune des pages de son roman, ce qui en fait une lecture de vacances (ou de fin de semaine) parfaite.
- Auteur : Jeannette Walls
- Nombre de pages :288 pages
- Date de parution : 2006
- Éditeur : Scribner
- Provenance du livre : Barnes & Noble
- Titre francophone : Le château de verre
Crédit photo : Andréanne Bissonnette