Kin-J : Le peuple du réseau est la seule œuvre de Stéphan Arche publiée le 23 septembre 2024. Stéphan Arche est un bédéiste itinérant qui vient de Montréal, mais qui a décidé de s’installer à Saint-Donat pour pouvoir mieux s’inspirer avec ses illustrations.
Dans ce roman, les lecteurs viennent à la rencontre du personnage principal : Kin-J, mais aussi d’un personnage secondaire : KaO. Kin-J, un écureuil roux, il ne vit que pour la nourriture s’il parvient à en trouver avant l que le feu s’éteigne. Quant à KaO, elle est un petit roux encore toute jeune qui cherche toujours la compagnie de Kin-J. Malgré que ce dernier semble préférer être seul, on sent qu’il y a une sorte de petite complicité et de compétition entre les deux pour la nourriture. L’histoire se concentre sur la signification du symbole sur la tuque de Kin-J, car le symbole représente le commencement, le présent et le futur du réseau. Par contre, à cause de sa fixation à chercher de la nourriture, Kin-J ne s’intéresse aucunement au symbole et même de l’histoire du réseau.
Pour ma part, j’ai aimé l’histoire du manga qui parle de la vie d’un écureuil et des embûches qu’il peut vivre tous les jours. J’ai aussi aimé que la narration soit faite par Kin-J, car il apporte sa perspective sur les rencontres qu’il fait tout au long de l’histoire sur les autres animaux des trois mondes du réseau. Stéphan Arche en a profité pour changer les lettres de certains mots pour essayer de faire l’accent d’un écureuil qui parle, mais la complexité du changement de ces derniers fait en sorte que je conseillerais cette lecture à des jeunes qui sont âgés de neuf ans et plus. Je suis très impatient pour le deuxième tome de cette série.
- Auteur : Stéphan Arche
- Maison d’édition : Glénat
- Parution : 23 septembre 2024
- Nombre de pages : 200
Crédit photo : Nikola Rollin
Cette critique fait partie d’un projet-classe avec des élèves de cinquième secondaire, ces derniers devaient choisir un livre jeunesse ou une bande dessinée ou un roman au choix, le résumer et en faire la critique. Je remercie tous mes élèves d’avoir bien voulu participer à cet exercice. — Valérie Ouellet
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