Dans J’avais tout prévu sauf les bélugas d’Andrée Poulin, nous retrouvons Thomas à la suite de son record mondial de poutine (La plus grosse poutine du monde, 2013). Il se remet de ses grandes émotions. Son nouveau défi en est un d’envergure: reprendre contact avec sa mère. Thomas a besoin de comprendre les motivations de cette dernière à quitter le foyer familial. Face aux nombreux refus de sa mère de lui parler, Thomas sombre tranquillement. La vie de l’adolescent est bouleversée. Il aurait bien besoin de sa famille et de ses amis, mais ces derniers sont occupés à devenir une sensation du web ou à sauver les bélugas. Thomas sera-t-il en mesure de mener seul cette mission ardue?
En entamant la lecture de J’avais tout prévu sauf les bélugas, j’ignorais que je débutais la suite du roman La plus grosse poutine du monde paru en 2013. Ce qui est fantastique de cette suite, c’est que la lecture du précédent opus n’est pas impérative. Le lecteur est en mesure de bien comprendre l’intrigue sans même connaître le premier tome. Les références à La plus grosse poutine du monde ne font qu’augmenter notre désir de découvrir ce roman.
Andrée Poulin nous livre une histoire à la fois touchante et drôle. Elle ne tombe jamais dans le larmoyant, tout est nuancé. On embarque aisément dans la quête de Thomas et on ne peut qu’adhérer aux convictions de sa mère qui se porte à la défense de la faune locale. J’avais tout prévu sauf les bélugas nous donne envie d’en connaître davantage sur cette baleine mystérieuse. Ce livre donne également envie de se lever et de croire en une cause qui nous tient à coeur.
- Autrice : Andrée Poulin
- Date de parution: septembre 2019
- Éditeur: Bayard
- Nombre de pages: 192