En 2017, nous avons osé faire nos rencontres de club de lecture en direct sur Facebook malgré notre inexpérience devant la caméra. Nous avons finalement aimé cette nouveauté et vous nous l’avez bien rendu. Vous êtes plusieurs centaines de lecteurs à nous suivre de mois en mois. Nous avons donc eu envie de poursuivre l’expérience en direct en 2018, mais cette fois-ci en choisissant des livres d’auteurs québécois, pour la plupart publiés par des maisons d’édition d’ici. Voici un tour d’horizon des titres retenus pour cette nouvelle année. Vous pouvez mettre les dates à votre agenda et échanger avec nous pendant nos Facebook live!
Il suffit de cliquer sur les couvertures pour pouvoir acheter vos exemplaires sur le site Les libraires et ainsi encourager à la fois les libraires indépendants du Québec et Page par Page.
Bonne lecture!
25 janvier: Betty Boob, Vero Cazot et Julie Rocheleau (Casterman)
Un roman graphique d’une grande qualité visuelle et au scénario qui s’apparente à celui d’un film muet. Le burlesque permet une extravagance dans la vie d’une femme qui, suite à l’ablation d’un de ses seins, apprivoise son corps transformé. Une œuvre qui ouvre sur l’érotisme des corps dans la diversité. Une suggestion de Marika de la librairie de Verdun.
22 février: L’avalée des avalés, Réjean Ducharme (Gallimard)
Comme plusieurs, la mort de l’auteur m’a donné l’impulsion de le relire. Une collaboratrice a même prénommé sa fille Bérénice en son honneur! Avez-vous aussi envie de (re)plonger dans la prose de ce classique québécois?
22 mars: L’imparfaite amitié, Mylène Bouchard (La Peuplade)
Une mère écrit à sa fille en lui parlant de ce qui est vital: l’amitié, l’aventure, l’amour. Un livre d’une grande beauté qui fait doucement réfléchir à nos relations entre humains souvent imparfaites. Finaliste au prix du Gouverneur général en 2017.
26 avril: Le plongeur, Stéphane Larue (Le Quartanier)
Le gagnant du prix des libraires 2017 a déjà eu beaucoup de publicité, mais que voulez-vous, il a aussi gagné mon cœur! Un livre qui a fait monter mon rythme cardiaque à la cadence du remplissage des lave-vaisselle, de la musique métal et des machines à sous.
31 mai: La vie rêvée des grille-pain, Heather O’Neill (Alto)
Une auteure montréalaise que j’ai envie de faire découvrir aux francophones. On peut maintenant la lire dans la traduction québécoise de Dominique Fortier. Une quinzaine de courtes histoires de personnages de toutes sortes: d’attachants enfants résilients aux… robots! Pour se faire raconter des histoires qui nous amènent où on n’est plus habitués d’aller.
28 juin: Camille, Patrick Isabelle (Leméac)
Camille est une adolescente prise dans un quotidien pas réjouissant. L’emprise de son père sur elle et sa mère les mène à fuir loin de lui en Gaspésie. Camille découvre alors une famille qu’elle n’avait pas connue jusqu’à maintenant. Un livre qui nous renvoie à cette période de notre vie où les sentiments sont multipliés par cent.
26 juillet: Fourrer le feu, Marjolaine Beauchamp (L’écrou)
Lire la poésie de Marjolaine Beauchamp, c’est lire en entendant des voix qui parlent. D’une langue crue qui fait vibrer, qu’on dirait sans censure, elle nous expose le trop-plein de ce qui remue en elle. C’est fort.
30 août: L’iguane, Denis Thériault (Bibliothèque québécoise)
Gagnant du prix Hervé-Foulon du livre à Relire en 2014, L’iguane est un livre méconnu, mais qui mérite justement d’être relu. On y suit deux garçons qui se construisent un monde dans leur amitié sur fond d’effluves du Saint-Laurent. Un livre surprenant! Une suggestion de Billy Robinson, de la librairie de Verdun.
27 septembre: Burqa de chair, Nelly Arcan (Seuil)
Entrer dans l’univers de Nelly Arcan, c’est accepter de se laisser happer par la tempête de mots et d’émotions dans tout son corps. C’est être envahi par l’intensité de ses propos crus, par sa langue unique. Ses courts textes invitent à ressentir et à réfléchir entre autres sur l’être et le paraître.
25 octobre: Sur le seuil, Patrick Senécal (Alire)
Vous connaissez probablement le nom de Patrick Senécal et vous avez probablement déjà entendu parler du film Sur le seuil, mais qui l’a vraiment déjà lu? Un livre qui ébranle nos certitudes sur ce qui est possible.
29 novembre: Manikanetish: petite marguerite, Naomi Fontaine (Mémoire d’encrier)
Manikanetish, parce qu’il est tout petit et lumineux, est un remède à la noirceur de novembre. Une jeune enseignante retourne dans la réserve innue de la Côte-Nord où elle est née, mais qu’elle ne connaît plus. Un livre inspirant sur les liens entre une enseignante et ses élèves adolescents.
27 décembre: Petite laine, Amélie Panneton (De ta mère)
Un récit ayant comme trame de fond le tricot graffiti? Qui entremêle des versions différentes de ce qui s’est passé il y a plusieurs années à la création du mouvement? Souvenirs, mensonges, fictions ou vérités? Une Petite laine surprenante par sa forme et qui nous tiendra au chaud en ce début d’hiver.