Dans cette pièce de théâtre inspirée de la fin de vie de Maria Callas, on retrouve la diva dans son appartement, assommée par l’alcool et les médicaments alors que le pianiste Robert Sutherland arrive pour travailler avec elle et Giuseppe Di Stefano. Ce dernier a convaincu Maria de remonter sur scène pour interpréter Tosca. Alors que Robert joue plusieurs airs d’opéra célèbres qui rappellent de merveilleux souvenirs à Maria, Giuseppe arrive. Il est très optimiste par cette production qui aura lieu au Japon. Toutefois, le lecteurice se rend compte rapidement que Maria n’est pas prête. Échaudée par les dernières critiques, la cantatrice n’a plus la force ni la voix pourtant pour interpréter telle personnage. Elle finira par se disputer avec Giuseppe Di Stefano avant de lui avouer qu’elle a pris la décision de ne pas monter sur scène.
Ce qui ressort de cette pièce, ce sont les amours déchus de Maria Callas et sa très grande solitude à la fin de sa vie. N’eut été la musique, c’est une femme qui aurait tout perdu. Son amour de la musique, sa fierté à entendre sa fois d’autrefois réussissent à lui redonner un peu de joie, mais ce que nous retenons, c’est qu’à la fin, la Callas demeure seule un peu brisée.
J’ai bien aimé la pièce même si je n’ai rien appris de nouveau sur cette grande femme, mais j’ai toujours eu une grande admiration pour cette dernière qui n’a pas eu une vie facile. J’ai d’ailleurs écrit récemment une recension concernant la bande dessinée La Callas et Pasolini, un amour impossible – Page par Page On prend plaisir quand même à s’imaginer réécoutant ses grands succès. Une belle pièce avec La Divina.
- Autrices: Anne Bryan et Sophie Faucher
- Maison d’édition: Fides
- Parution: 16 octobre 2024
- Nombre de pages: 104
Crédit photo: Valérie Ouellet
Aucun commentaire