J’ai lu pour vous plusieurs nouveautés de la collection Frissons de Dominique et Compagnie. Partons à la découverte de quelques-unes des phobies les plus courantes chez les jeunes, mais aussi chez les moins jeunes.
Dans La bête du lac Noir, on parle d’une peur assez fréquente soit la thalassophobie. Cette dernière est la peur des eaux profondes et sombres. Marco est tenaillé par cette peur irrationnelle de l’étendue d’eau. N’aide en rien la légende que lui raconte son ami Antoine. Tout l’environnement devient alors menaçant. Un mini-roman tout indiqué pour un week-end au chalet.
Les mascottes ou personnages costumés font souvent peur aux enfants. Cette phobie est peut-être moins fréquente que la coulrophobie, peur des clowns, mais tout de même bien réelle. L’imagination des enfants est fertile et les scénarios horrifiques sont infinis. C’est exactement ce que vivent les deux fillettes de L’attaque aux mascottes. Tout au long du récit, on sent que la menace n’est pas réelle. L’autrice Nadine Descheneaux termine justement son roman en douceur et avec bienveillance, histoire de rassurer les lecteurs·trices qui seraient apeuré·es.
Pour certain·es, le chien est le meilleur ami de l’homme, mais pour d’autre c’est un cauchemar. Dans Le méchant chien, Manon est cyniphobe, c’est-à-dire qu’elle a une peur bleue des chiens. Cette peur s’explique par une malencontreuse rencontre avec un canidé. Mais elle devra se rendre à l’évidence : tous les chiens ne sont pas méchants. Pour ce faire toutefois, elle devra braver sa peur et même sauver son petit frère.
Êtes-vous davantage du genre à craindre les insectes ou plus spécifiquement les papillons? Peut-être êtes-vous lépidophobes comme Hugo. Dans Mystérieux papillons, le personnage est convaincu que le papillon est de mauvais augure, qu’il porte malheur. Sa journée au chalet devient alors un enfer, car les papillons se multiplient. Les têtes de mort qui ornent leurs ailes sont-elles réelles? L’autrice joue habilement avec l’étrangeté.
À l’approche d’Halloween, les décorations refont surface. Il y a parfois une certaine étrangeté à se promener dans les rues. Lorsque l’on est phasmophobe, c’est-à-dire que notre plus grande peur sont les fantômes, il n’en faut pas beaucoup pour que notre esprit s’enflamme et imagine des choses étranges et surtout des spectres mal intentionnés. C’est justement ce qui se passe pour Juliette dans Les fantômes d’Halloween. Elle a l’impression d’être suivie, que des fantômes la pourchassent. Mais les spectres sont-ils réels? On peut en douter.
Bien évidemment, les diverses séries de la collection Frissons regorgent d’autres phobies à explorer. Trouverez-vous la vôtre ?
Crédit photo : Noémie Philibert-Brunet