Les testaments est la suite très attendue de La servante écarlate parue en 1985 et écrit par Margaret Atwood. Depuis ce temps, La servante écarlate est devenue aussi une très populaire série sur Netflix: une histoire dystopique qui se passe dans un futur proche où les États-Unis subissent un coup d’état suite à une pollution tellement grande que les femmes et les hommes deviennent de moins en moins fertiles. Les grands problèmes apportent des solutions quelquefois extrêmes et le nouveau pouvoir en place en sera digne. Ainsi, toutes les femmes en âge de procréer et fertiles, deviendront des servantes écarlates, des femmes qui ne serviront qu’à la reproduction, soumises aux hommes puissants. Ces servantes sont dirigées par des « tantes », d’autres femmes qui ont choisi d’être des marâtres plutôt que des prisonnières. La plus célèbre dans le roman étant Lydia, alias celle qu’on adore détester.
Les testaments reprend donc là où Margaret Atwood nous avait laissé: Jude, une des servantes, a réussi à faire sortir son bébé du pays et tente de sauver d’autres personnes à l’aide d’un groupe rebelle appelé «Mayday». Ce dernier tome accorde beaucoup d’attention à ce groupe, à cet enfant et à tante Lydia qui, devenue une héroïne, vieilli et commence à réfléchir, à regarder ce qu’elle laissera en héritage, le jour où elle mourra. Il y a donc principalement trois narratrices : tante Lydia, la témoin 369A et la témoin 369B qui nous ouvrent les portes de Gilead (anciennement les États-Unis).
J’ai bien aimé la suite de La Servante écarlate bien qu’il n’offre pas le génie du premier roman. La force de l’écriture de Margaret Atwood est que nous embarquons totalement dans ce roman entre la peur que ça puisse arriver et le plaisir de suivre des personnages féminins forts qui feront tout pour renverser ce régime, ce patriarcat.
- Autrice: Margaret Atwood
- Traductrice: Michèle Albaret-Maatsch
- Maison d’éditions: Éditions de Noyelles
- Parution: octobre 2019
- Nombre de pages: 552
Crédit photo: Valérie Ouellet