Los Angeles, Californie, la jeune journaliste œuvrant dans le milieu des arts, se fait donner une drôle de mission par Janis Rocque, la fondatrice d’un important musée d’arts à Los Angeles, dénicher la vérité sur la mort d’une jeune artiste très prometteur Brenae Brasil. Cette dernière s’est suicidée dans son atelier du LAAC, la plus importante école d’art aux États-Unis. Bien que rien ne désigne un meurtre, Janis ne semble pas convaincue du tout, elle aurait reçu quelque temps avant un appel à l’aide de l’artiste montante. Puis, il y a autre chose, deux vidéos auraient été effacés de l’ordinateur de Brenae après sa mort…
Maggie Richter acceptera donc d’enquêter avec l’aide de véritables policiers en tentant de se fondre parmi les camarades et les ami.e.s de la défunte. Elle retrouvera les vidéos laissés par Brenae qui sont plus que dérangeants. Qui a voulu la faire taire ? Son ancien petit copain ? Son directeur de licence ? C’est ce que nous découvrons au fil des pages qui se tournent toutes seules.
J’ai beaucoup aimé ce polar qui nous invite dans les coulisses du monde de l’art contemporain à Los Angeles, on découvre les dessous pas toujours glorieux de vouloir seulement ceux qui se démarqueront et que les collectionneurs voudront s’arracher. On y parle aussi de la place des femmes ou du peu de place qu’il y a dans ce domaine brutal. Je n’avais pas lu le livre qui précède cet épisode, mais je le ferai certainement. Si vous avez envie de commencer par les débuts au Rocque Museum de Maggie, le titre est Le Musée des femmes assassinées, toujours publié chez Actes Sud. La plume de Maria Hummel est très accessible, mais nous sentons aussi toute sa rigueur, il n’est pas étonnant que l’autrice ait été secrétaire d’édition au MOCA de Los Angeles. Elle connait assurément bien ce milieu.
En somme, une très belle découverte et un bon page turner comme on les aime.
- Autrice: Maria Hummel
- Traducteur: Thierry Arson
- Maison d’édition : Actes Sud
- Collection: actes noirs
- Parution: 30 mars 2023
- Nombre de pages: 330
Crédit photo: Valérie Ouellet