Gare Centrale, Montréal, 1957 : Arrivée de Rose, jeune gaspésienne amenant dans ses maigres bagages ses rêves de devenir chanteuse de cabaret.
Le village de Sainte Émilie de Caplan en Gaspésie, 2002. Victor Weiss, un étranger, un parisien, vient acheter, via une enchère, une maison laissée vide suite au décès de sa seule occupante qui n’a laissé aucun héritier.
Voilà le début de deux histoires dont le seul point commun est le village en Gaspésie.
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L’histoire de Rose est avant tout une quête pour retrouver son ami Roméo parti à Montréal avant elle. Et de là, le début de sa route vers la réalisation de son rêve. Je n’en dirai pas plus pour ne pas enlever le plaisir au lecteur de suivre le parcours de Rose, devenue Rosie, ses réussites, ses déceptions, sa vie. Au début du livre on ne voit pas tout de suite le rapport avec Victor Weiss, mais toutes les pièces du casse-tête tombent en place et ce jusqu’aux toutes dernières images.
La femme aux cartes postales est un roman illustré. Certains diront une bande dessinée, mais une bande dessinée aux dessins superbes, presque des photos, qui démontrent une recherche consciencieuse de l’artiste pour reproduire les décors de l’époque, l’habillement ou la coiffure des personnages, les détails des paysages urbains de Montréal, La Havane ou New York. La qualité de ces images associée à celle du texte, avec des indices savamment dévoilés, fait que le récit capte notre intérêt rapidement.
À apprécier comme un bon film (à qui le soin d’en faire une adaptation au cinéma ?)
- Auteurs : Claude Paiement / Jean-Paul Eid
- Éditeur: La Pastèque
- Date de parution : 2016
- Nombre de pages : 227 pages
- ISBN 978-2-923841-92-2
- Emprunté à la BAnQ – référence EID (bandes dessinées – auteur)
Crédit photo : Françoise Conea