Théodore est fasciné par le monde sous-marin. Il collectionne tout ce qui a trait aux poissons. Un jour, il trouve une étrange fillette dans une coquille. Malgré les avertissements d’une voix inexplicable, l’enfant emporte la mystérieuse créature chez lui. Malgré ses bons soins, elle perd de ses couleurs et de sa force. Théodore sera-t-il en mesure de guérir sa sirène?
L’univers fantastique de Beatrice Blue me fascine et me captive. Avec sa série d’albums Il était une fois…, elle s’approprie les mystères entourant des animaux énigmatiques tels
que le dragon (Il était une fois, le feu des dragons), la licorne (Il était une fois, la corne des licornes) ou, cette fois, la sirène. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais il émane une chaleur (parfois une froideur) de ses histoires. En fait, je crois que cela repose sur la justesse des tonalités de couleurs qui sont toujours à propos dans chacun de ses livres. Il était une fois, la queue de la sirène ne fait pas exception. On retrouve une palette de couleurs diversifiées sous l’océan, contrairement à l’omniprésence des teintes de gris lorsque la situation tourne mal. Ce choix graphique renforce le sentiment d’angoisse ressenti par l’enfant, le lecteur. On n’a qu’une envie, c’est que les couleurs reviennent.
Ne vous en faites pas, les histoires de Beatrice Blue se terminent bien. Finalement, c’est la pureté du cœur des personnages qui permettent aux animaux fantastiques d’exister, de survivre. L’autrice invite l’enfant à être bon, à l’écoute de la nature, mais aussi à toujours croire à la magie.
- Autrice : Beatrice Blue
- Date de parution : août 2021
- Éditeur: Les Malins
Crédit photo : Noémie Philibert-Brunet