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La Capitale des rêves 

La Montréalaise Heather O’Neill s’impose, livre après livre, comme l’une des personnalités littéraires canadiennes les plus importantes de sa génération. Ce printemps, son association avec les éditions Alto et l’incroyable traductrice Dominique Fortier se poursuit avec la parution de son nouveau roman : La Capitale des rêves

Sofia, 14 ans, et sa mère Clara, une écrivaine renommée, se retrouvent en pleine guerre. Ces deux citoyennes du nouveau pays de l’Élysée tentent tant bien que mal de survivre à l’invasion de ceux qu’on appelle l’Ennemi. À travers ces personnages, des retours en arrière et une touche de folie magique, typique de la plume d’O’Neill, le lectorat est invité à réfléchir à la place de l’art et de la paix, tout en conversant avec une oie dotée de la capacité de parler. 

Le style déjanté d’O’Neill me plaît énormément depuis le début de sa collaboration avec Dominique Fortier. L’autrice, même lorsqu’elle décrit la beauté, parvient à nous tenir en haleine constamment, ce qui est absolument fascinant. Elle distille toujours une certaine philosophie à travers ses récits aux allures de conte de fée, et La Capitale des rêves ne fait pas exception. 

Une fois de plus, O’Neill met en scène des enfants qu’elle réussit à dépeindre à la perfection. Sofia est à la fois brillante et épuisante, naïve et curieuse, habile et maladroite. On s’attache à elle comme il est rare de le faire avec des personnages enfantins dans un récit de guerre. O’Neill nous a prouvé à maintes reprises que ses talents d’autrice dans la création de personnages sont toujours mis à profit. Et que dire de l’oie! 

En somme, La Capitale des rêves est un excellent roman qui s’inscrit parfaitement dans la continuité littéraire de Heather O’Neill. L’autrice ne cesse de m’impressionner. 

  • Autrice : Heather O’Neill 
  • Traduction : Dominique Fortier 
  • Éditions : Alto 
  • Parution : 17 mars 2025 
  • Pages : 400 pages 

Crédit photo : Patrice Sirois 

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