Qu’est-ce que la Chick Lit ?

Courant littéraire anglo-saxon, la « chick lit » signifie la « littérature pour poulettes ». Ce genre est loin du « Harlequin », ce dernier ayant comme spécialité les romans d’amour. Il s’agit plutôt de romans écrits par des femmes pour des femmes représentant le quotidien réaliste de la fille de tous les jours.

Ce mouvement a d’abord été lancé par la chroniqueuse américaine, Candace Bushnell, avec Sex and the City, en 1996, suivi par la romancière britannique, Helen Fielding, en 1997, l’auteure du Journal de Bridget Jones.

On reconnait d’abord la « chick lit » par sa couverture au style « girly » avec des images dessinées plutôt que réelles aux couleurs vives, souvent du rose. Par la suite, en lisant les premières lignes, on y découvre la narration à la première personne. Il s’agit du personnage principal, une femme, la plupart du temps dans la fin vingtaine début trentaine, célibataire. Elle racontera, sur un ton humoristique, léger, désenchanté et d’autodérision, non seulement ses relations amoureuses et sa quête de l’homme idéal, mais aussi, parfois principalement, ses relations avec ses amis, sa famille, ses collègues de travail, sa voisine et j’en passe.

Ce qui m’a le plus attiré vers ce genre littéraire est sans aucun doute la représentation de la vie quotidienne actuelle. Il s’agit d’histoires de personnes ordinaires, mais oh combien captivantes, ce qui en fait selon moi la clé du succès de ces romans.

Pour ma part, je préfère de loin la « chick lit » québécoise. Elle me permet de m’y retrouver, que ce soit à travers les sentiments, les situations ou encore l’environnement qui s’en dégage.

Pour moi, la lecture de ces livres est à chaque fois un moment de bonheur, ce que je souhaite vous transmettre dans les prochains mois avec mes articles.

Et vous, aimez-vous la « chick lit » ?

Crédit photo: Andréanne Pinault-Reid